La terre a tourné
Pour nous rapprocher
Elle peut bien s’arrêter
Puisque je t’ai trouvé
Arrêter de plonger
Mes jours dans la nuit
Et de bousculer
Mes rêves au saut du lit
Comme deux aiguilles
A midi ou à minuit
Ravies d’être enfin réunies
Fini d’être à cran
De tourner dans le blanc du cadran
De se croiser, de se manquer tout le temps
Le monde s’est figé
Tout est cristallin
Tes yeux dans les miens
J’y vois enfin
La foule de se rue plus
Sur les places et dans les rues
Un seul mouvement en ville
Le battement de nos cils
Les corps voltent, les cœurs virevoltent
L’amour est là
Et on récolte, l’air désinvolte, l’autre en ses bras
Goûter l’éternité dans un baiser
Qu’importe les gens
Ils sont passants
La terre a tourné
Pour nous rapprocher
Elle peut bien s’arrêter
Puisque je t’ai trouvé
Comme deux aiguilles
A midi ou à minuit
Ravies d’être enfin réunies
Qui rêvent d’une pile qui s’éteigne à midi pile
A l’heure ou leur idylle s’exile
Les corps voltent, les cœurs virevoltent…